Projet
La Genèse
Holotime est né en 2016. C’est à cette époque que Daveek s’est mis en tête de créer sa propre bande dessinée. Ne sachant pas dessiner, c’est un scénario complet qui sera en ligne de mire, en espérant pouvoir partager cette histoire avec un dessinateur motivé par le projet.
Fan du Petit Spirou, le style de dessin était déjà trouvé, et c’est dans cet esprit que les personnages et leurs aventures devaient s’intégrer.
L’écriture d’un premier scénario prend du temps, beaucoup de temps ! Et rien n’est moins sûr qu’un second soit plus rapide à imaginer et à rédiger… C’est ainsi que Word fut le compagnon exclusif de Daveek pendant des mois et des mois, et que Madame dut se résoudre à cette infidélité numérique ! Mais le travail paye et les pages prenaient vie à chaque touche de clavier enfoncée.
Daveek a d’ailleurs une petite pensée à un clavier HP noir AZERTY, qui n’aura pas supporté un certain énervement lors de la perte accidentelle de données (les joies des bugs informatiques). Paix à son âme plastique
- Fil conducteur et résumé
- Intervenants
- Planche 2
Remarque : Images volontairement floutées pour ne pas vous spoiler !
La Rencontre
Le scénario achevé (du moins dans une version exploitable), Daveek s’en allait présenter sa première oeuvre à son ami Kaya. A la lecture de l’histoire et du style de dessin recherché, un nom s’imposa rapidement : Cédu !
Ce dernier avait acquis une certaine notoriété locale, notamment en tant qu’illustrateur du journal Le Faucigny. Son dessin était librement inspiré par Gotlib et Coyote et convenait parfaitement au style recherché par Daveek. Kaya proposa que Cédu travaille sur les premières pages, la validation pourrait alors se faire sur une représentation réelle du scénario. Le résultat du travail d’équipe fut à la hauteur des espérances !
De nombreuses transformations ont été apportées depuis, mais à partir de ces dessins, le coup de coeur artistique a eu lieu
- Planche 1 – Première version
- Planche 2 – Première version
Une première rencontre à Thonon-les-Bains (74), autour de Thierry Girod et Kaya, allait sceller le début d’une longue histoire. Holotime, version dessinée, commençait officiellement.
Si les premières planches allaient subir les critiques, toujours très constructives, des deux mentors, le duo était formé et déjà soudé. Le travail allait être long, mais la motivation était là pour sortir une bande dessinée dont Cédu et Daveek pourraient être fiers.
Les Débuts
Comme dans le sport ou à l’école, un binôme se cherche toujours un peu à ses débuts, avant que des automatismes se mettent en place et permettent une pleine collaboration. Le duo Daveek et Cédu n’a pas échappé à cette règle. Les premières planches réalisées par Cédu ont permis d’affiner les textes, par leur présence et leur style, et les personnages et décors de Holotime.
Cédu avait imaginé des personnages à la lecture du scénario. Si certains sont restés identiques, d’autres ont bien évolué. Des exemples criants sont ceux de la mère de Max et de Benjamin :
- Premiers essais pour la maman…
- avant la version ultra sexy !
- Du gringalet…
- à l’athlète confirmé !!!
Cédu ne fait pas que dessiner, et l’activité de Daveek ne se limite pas à l’écriture. Les deux auteurs se conseillent mutuellement afin de parfaire au mieux leurs idées sur la bande dessinée. Le titre Holotime a par exemple beaucoup évolué avant de s’appeler ainsi. « Le temps dans le viseur » ou « Les éclairs du temps » étaient parmi les premiers titres imaginés, avant de basculer sur un titre anglophone, plus moderne et surtout plus court, dont on se souviendra plus facilement.
Le Travail
La méthodologie actuelle est assez rodée. Le scénario étant totalement écrit, ce sont sur les créations des planches que les auteurs consacrent leur temps. L’opération se fait en 4 phases, sur des demi-planches :
- Storyboard : Cédu procède à un dessin grossier de la demi-planche, afin de « planter le décor », organiser les cases et valider le contenu général de chacune d’entre elles.
- Crayonné : une fois le storyboard validé, place au crayonné et aux détails. Ce travail est le plus long, car un angle de présentation, un détail sur un personnage ou un zoom trop important peuvent perturber la bonne homogénéité de la planche.
- Encrage : sur table rétro-éclairée, Cédu prend sa plus belle plume afin de procéder à l’encrage. La concentration est le maître mot, surtout à la dernière case, car chaque petite erreur peut signifier le retour à la case départ, à savoir déchirer l’existant et reprendre intégralement l’encrage de la page !
- Couleurs : attention, puristes s’abstenir de lire les prochains mots de ce texte ! La couleur sera réalisée sur Photoshop
Ce choix s’explique peut-être en effet par la « facilité » de poser les couleurs avec ce logiciel, mais aussi parce que le dessin et le style recherché se prêtent bien à une colorisation informatisée.
- Le storyboard, avec un dessin peu détaillé
- Le crayonné fait apparaître le dessin final
- La table lumineuse pour réaliser l’encrage
- Demi planche encrée prête pour la mise en couleurs